Indices de protection solaires, savez vous comment ils sont établis ?

IP, SPF, FPS ou même CP, tous ces sigles définissent la même chose : des Indices de Protection solaire, inscription obligatoire sur les emballages des crèmes solaires. Ils renseignent sur la protection vis à vis des UVB. Mais que sont ces acronymes ? Comment sont-ils déterminés ? pourquoi doit-on protéger sa peau ?

Les effets du soleil sur la peau

Comme pour tout, le soleil est à consommer avec modération. L’exposition de quelques minutes par jour au soleil permet à notre corps de synthétiser la vitamine D. C’est la seule vitamine que nous pouvons fabriquer, les autres doivent être fournies par notre alimentation. La vitamine D favorise l’absorption du calcium au niveau des intestins.

Néanmoins le soleil provoque les coups de soleil, le vieillissement de la peau et parfois des allergies. Mais il est aussi responsable des cancers de la peau.

Méfiez vous aussi de certains médicaments, de certains déordorants (risque de photo- allergie) ou même de certaines huiles essentielles ( photosensibilisantes).

Les effets du soleil diffèrent, bien évidemment, suivant votre phototype (peau plus ou moins foncée), vos antécédents génétiques, etc…

C’est quoi tous ces sigles sur les crèmes solaires ?

Tout d’abord, la traduction de ces acronymes :

IP ou IPS : indice de protection solaire

FPS signifie Facteur de Protection Solaire

SPF est sa version anglaise : Sun (ou Sunburn) Protective Factor

et CP : coefficient de protection (plus rare celui-là )

Pour les chiffres, on sait tous que plus le chiffre est élevé, plus la protection est forte. Mais sur quoi se base-t-on ?

Comment les indices de protection solaire sont-ils calculés ?

Les conditions de détermination de ces indices sont très éloignées de la réalité. Vous allez pouvoir, vous en rendre compte.

Tout d’abord, 2 mg de crème solaire sont appliqués par cm² de peau sur une certaine surface du dos. On délimite une surface équivalente sans crème. Le sujet est ensuite placé sous des UV artificiels. 24H après, on observe les 2 zones du dos. On en déduit alors la DME (dose minimale erythémateuse) autrement dit la plus petite dose de rayonnement UV qui produit un coup de soleil.

L’IP est le rapport entre la DME avec crème et la DME sans crème.

Les indices indiquent une durée avant de prendre un coup de soleil. Aucune crème ne protège à elle seule et en une seule application des effets nocifs des UVB éternellement. Il n’existe donc pas d’écran total et l’indication autrefois présente sur certaine crème a été retirée.

Concrètement, si une personne a un coup de soleil au bout de 15 min sans protection, avec une crème de protection 10, cette personne obtiendra le même coup de soleil au bout de 150 min soit 2H30. Si évidemment cette personne s’astreint aux même conditions que le test, c’est à dire qu’elle a étalé 2mg de crème par cm² de peau (la peau d’un adulte mesure environ de 2m²). Il lui faudra donc plusieurs tubes pour une seule application et en plus, il ne faudra ni transpirer, ni se frotter, ni se baigner, etc…

Néanmoins, ces tests sont des tests appliqués dans tous les pays. Que votre crème vienne du Chili, d’Australie ou de la Lozère, l’indice voudra toujours dire la même chose.

Une protection solaire efficace

Comme dit précédemment, les calculs des indices de protection se basent sur une couche de 2 mg par cm². Les laboratoires ont constaté que l’usage moyen d’une crème solaire correspondait à une couche de 1g par cm². On est loin du compte. Vous comprendrez donc pourquoi, il faut se tartiner très régulièrement, toutes les 30 minutes, mettre un chapeau, des lunettes, un t-shirt, y aller progressivement.. N’oubliez pas non plus, que l’on peut bronzer à l’ombre. Enfin, bref, tous les conseils habituels que vous pouvez retrouver sur le site de l’assurance maladie.

A l’institut, vous trouverez des crèmes solaires d’indice 30 et 50, soit des crèmes de Haute Protection solaire. Elles remplissent plusieurs critères importants :